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Jane Birkin, l'INA et l'accent anglais

Photo du rédacteur: sophiesophie

Dernière mise à jour : 1 juil. 2020



Il y a quelques temps j'ai lu la première partie des journaux de Jane Birkin, et cette lecture a déclenché une légère obsession chez moi, ainsi qu'une occasion de me replonger dans un de mes endroits préférés : la chaîne YouTube des archives l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) - ou là où on trouve toutes les pépites de la télé française d'avant, quand les gens fumait comme des pompiers en direct, qu'on comptait parfois en ancien franc, et qu'on avait droit à des micro-trottoirs merveilleux comme "Les Français sont ils alcooliques?" ou "Pour ou contre les femmes en pantalon?" (1973, une année faste). Mais je m'égare ! Du coup, fidèle à ma résolution, je procrastine créativement et je vous partage mes quelques trouvailles, et ce que cette lecture m'a inspiré.

A couple of weeks ago I read the first part of Jane Birkin's diaries, and this read has made me slightly obsessed. Therefore, sticking to my resolutions, I am channeling my procrastination creatively, and sharing the few things that I have found, or that this read has inspired me.



La lecture de ces journaux m'a fait voyager, et revisiter une époque que j'affectionne, à travers le regard d'une de ses protagonistes. Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir à l'amour et à ses différentes formes, à ses nuances. Que ce soit envers ses enfants, sa famille ou ses partenaires, Birkin exprime énormément d'amour dans ses journaux, de façon variable et complexe, elle à l'air tour à tour naïve, ou grave, passionnée, extatique ou infiniment malheureuse. Certes, on me dira que tout le monde est comme ça, mais la façon dont ces sentiments étaient exprimés et décrits ici m'a beaucoup touché - peut être parce qu'elle est très jeune pour la majorité du livre, à peu près mon âge - et m'a poussé à réfléchir aux états d'âmes qu'elle partageait dans ces pages. C'est un livre qui m'a fait me perdre dans mes pensées, et ce sont ceux que je préfère.

This read made me travel, revisit an era that is dear to my heart, through the gaze of one of its main characters. The book made me think a lot about love and its various forms and nuances. There is an enormous amount of love expressed in these pages - towards her children, her family and her partners, but it is expressed in many varying ways : sometimes she sounds naïve, or passioned, ecstatic or infinitely unhappy. You will tell me that everyone is like that, which is a fair comment, but for some reason, the specific way in which these feelings were described or expressed here particularly touche me - perhaps because Birkin is so young in the major part of this book, around my age - and therefore I related ? Anyways, this book allowed me to get lost in my thoughts, and those are the ones I like the most.


Pour ce qui est de la musique, j'ai découvert ou redécouvert les albums que Serge Gainsbourg a écrit pour Jane Birkin, avec des titres comme "Mon amour baiser", "Banana boat" (ma préférée) ou "Baby Alone in Babylone". J'ai adoré sa voix cristalline et haut perchée, qui parfois se perd dans les aigus, et puis son accent anglais qui donne encore une autre dimension poétique et charmante aux textes. Je suis (très) partagée sur Gainsbourg, mais on ne peut pas lui enlever qu'il écrit des mélodies magnifiques.

Music wise, I discovered the albums Serge Gainsbourg wrote for Jane Birkin, with songs such as "Mon amour baiser"; "Banana boat" (probably my personal fave) or "Baby Alone in Babylone", I loved her high pitched, clear voice, and her British accent which gives yet another poetic dimension to the lyrics. I'm very divided about Gainsbourg, but one thing that no one can take away from him is that he writes incredible melodies.



Et puis elle m'a fait rire : dans les journaux, d'abord, et surtout dans les interviews que j'ai regardé après. Dans celui-ci par exemple - 1:47 !

I also discovered how funny she was : it is not necessarily the side that comes out most obviously in the book, although she does tell some very funny anecdotes from film sets notably. However in the interviews I was watching it is striking : in this one for instance, where a journalist that doesn't shine from his finesse asks her how men usually look at her, and she replies "well from below... Because you see I am wearing very high heels so they usually look at me from below".


En bref, cette lecture m'a donné envie de lire d'autres journaux, de recommencer à en tenir un moi même (jusqu'ici je tiens !), d'écouter Jane Birkin, et de regarder quelques films de la Nouvelle Vague (je vais peut être le regretter...)

So this read will have made me want to read more diaries, to pick up my own and start writing in it again (so far I am managing!), to listen to Jane Birkin, and to watch a few Nouvelle Vague movies (I might regret it but oh well !)


Dormez bien!

Sleep tight !





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